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 Sorties - Le Louvre
Retour | | | Les pestiférés de Jaffa - Ce tableau a été réalisé par Gros, un élève de David en 1804. Ce vaste tableau illustre un épisode de la campagne de Syrie glorifiant l'attitude du général Bonaparte visitant les malades, au risque d'être lui-même contaminé, pour relever le moral des troupes. Dans celui-ci, Napoléon réalise un geste royal en touchant les malades (geste divin). Le décor de ce tableau est composé d'une mosquée dont on voit la cour et un minaret au second plan. L'arrière-plan est occupé par les murailles de Jaffa, dont une tour présente une brèche, tandis qu'un drapeau français démesuré flotte au-dessus. A droite, sous deux arcades, cette fois-ci en arc brisé, Napoléon, accompagné de quelques officiers, touche le torse d'un pestiféré. Le thème héroïque, les parties du corps fort bien dessinées, l'organisation peu classique, l'éclairage contrasté, la construction en pyramide, le décor oriental (exotisme), la tristesse des pestiférés et leur regard pétrifié font de ce tableau une œuvre romantique. ( Cindy, Manon, Mathilde et Kevin) | Le Radeau de la Méduse est un tableau de Théodore Géricault, réalisé de novembre 1818 à août 1819, exposé actuellement au musée du Louvre. Cette œuvre majeure de la peinture française du XIXe siècle et du mouvement romantique met en scène un fait historique : le naufrage du de la Méduse en 1816 qui devait rallier les côtes du Sénégal. Après 13 jours de naufrage, seulement quelques naufragés survivent avant d’être enfin sauvés par un bateau : l’Argus. Ce tableau est une composition où les corps sont disposés dans un désordre total, ils sont amassés sur le radeau. À l’époque d’ordre quasiment journalistique, Le Radeau de la Méduse est un « vrai » tableau romantique car il présente plusieurs caractéristiques de ce mouvement. Premièrement, la disposition des personnages donne une structure pyramidale, ce qui est une caractéristique principale dans la peinture romantique. Ensuite, cet œuvre évoque plusieurs sentiments. Il y a tout d’abord celui du désespoir dans le fait que les personnages sont à l’agonie, à la limite de la mort, s’étant résignés et attendant leur fin, puis celui de l’espoir dans le possible sauvetage avec l’homme noir, secouant un drapeau en essayant de se faire remarquer par le bateau à l’horizon. La mort et la vie sont aussi mis en évidence : d’un côté, les personnes en décomposition totale, de l’autre, ceux qui sont encore en vie dont l’homme noir qui lui veut essayer de les sauver. On peut aussi ressentir de la pitié en voyant ce tableau, on ressent un sentiment d’empathie, donc le registre du pathétique est de mise. Le cannibalisme y est suggéré rendant la scène encore un peu plus horrible. Les corps presque morts sont clairement mis en valeur par un clair-obscur pour montrer un peu plus la souffrance et la douleur de ces personnes. Géricault devient célèbre grâce à ce tableau et manifeste l’émergence de la nouvelle école romantique. On peut conclure que ce tableau est caractéristique du mouvement romantique. (Fabrice) | Le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault (1791-1824) Ce tableau est une oeuvre capitale du XIXème présentée dans un salon en 1819. Il représente le sauvetage de quelques rescapés du naufrage " La Méduse " sombrée en 1816 sur les côtes su Sénégal. C'est une composition pyramidale, en effet on peut remarquer deux pyramides : la pyramide formée par le mât et la pyramide formée par les naufragés avec, au sommet, un Noir. Il y a également des souffrants, effondrés au pied de la pyramide. Cette oeuvre n'est pas appréciée par le Salon car elle a une portée politique ( ce naufrage fut caché jusqu'en 1818 car ce bateau était commandé par un marin qui n'avait pas navigué depuis vingt ans mais aussi car c'est une critique de l'esclavage). Cette peinture est romantique par son inspiration (un sujet d'épouvante), par son exotisme (la scène se déroulant sur les côtes du Sénégal), par la nature qui est violente (mer déchaînée), ainsi que par les sujets évoqués (la vie et l'espoir pour les hommes formant la pyramide, la mort et le désespoir pour les souffrants). (Ikram, Laura, Nadia, Idir) | | | | La mort de Sardanapale, d’Eugène Delacroix, 1827 Peinture à huile sur bois qui a pour dimensions 392*496cm. La mort de Sardanapale est un grand tableau d’Eugène Delacroix conservé au musée du Louvre à Paris, qui raconte l’histoire de Sardanapale un roi légendaire de Ninive en Assyrie qui aurait vécu de 661 à 631 av. J-C. La scène qu’a voulu représenter Delacroix raconte l’épisode dramatique du souverain, dont la capitale est assiégée sans aucun espoir de délivrance et qui décide de se suicider en compagnie de ses esclaves, ses femmes et de ses chevaux, après avoir brûlé sa ville pour empêcher l’ennemi de profiter de ses biens. Au-delà de l’histoire représentée ce tableau apparait comme un manifeste dans la querelle de la peinture romantique. Ce ne sont plus les formes et les sujets que l’artiste met en valeur, mais davantage l’intensité des couleurs, des contrastes et de la lumière. Effectivement nous pouvons remarquer que dans cette peinture la conception des couleurs est caractérisée par sa construction choquante du blanc, de l’orange et du rouge. Ces couleurs nous montre à quel point cette scène à pu être violente. Les couleurs rouge et orange représentent plus au moins le sang, elles occupent la majeure partie du tableau. La couleur blanche sert à éclairer les corps et surtout Sardanapale qui est vêtu d’un vêtement blanc, il est allongé sur un lit rouge. Ces deux couleurs réunies forment un contraste car la couleur rouge est une couleur assez violente et au contraire la couleur blanche est une couleur qui représente l’innocence ou la paix en quelque sorte. L’œuvre fut exposée au Salon en 1827 fut mal accueillie. Ce tableau provoqua un scandale et fut rejeté par la majorité des critiques à part par Victor Hugo qui fut l’un des seuls à ne pas condamner la démesure exprimée par Delacroix. (Anaïs) | Les funérailles d'Atala - tableau peint par Girodet en 1808. On peut voir trois personnages principaux : au centre, Atala, qui est morte; à droite, le père Souel qui soutient son corps; à gauche, son amant, Chactas, qui la tient par les pieds. Ils sont près de la tombe où ils vont l'enterrer. Atala s'est suicidée parce qu'elle avait fait le sermeznt de rester chaste, mais, amoureuse de Chactas, elle se donne la mort pour ne pas trahir sa parole et mettre un terme à ses souffrances. Toute la lumière l'éclaire, tel un ange. On voit en arrière plan une croix. On peut dire que c'est une oeuvre romantique car il y a plusieurs éléments qui le prouvent. Tout d'abord, en arrière plan, la nature, thème que les romantiques utilisent abondamment; la solitude et la mort de cette femme. (Guillaume) | François RUDE Le Départ des Volontaires de l'An II (1793), 2e quart du 19e siècle, Paris, musée du Louvre, département des Sculptures | | | Antoire Louis BARYE Tigre dévorant un gavial, 1833, Paris, musée du Louvre. | Roland furieux Sculpture de Jehan Duseigneur, (Paris 1808-Paris 1866) : -Qu’y a-t-il de romantique dans cette œuvre ? Tout d’abord ce fut le poète italien Ludovico Ariosto dit l’Arioste qui au XVIème siècle donna le nom d’Angélique à l’héroïne de Roland furieux. Cette histoire raconte un amour impossible entre deux personnes, c'est-à-dire entre Roland et la reine de Chine Angélique. Roland emmena Angélique avec lui en France où cette dernière se fera enlevée par des brigands ; mais pour appuyer cet amour impossible ce sera une autre personne que Roland qui sauvera Angélique. Et donc une fois sauvée, Angélique s’en ira en son royaume et y règnera pendant un certains nombres d’années. Roland, devenu fou à la suite de son amour déçu, arracha ses vêtements par colère. S’étant rendu compte de la colère qui animait Roland, ses amis le ligotèrent et Roland se débattit ; d’ailleurs Jehan Duseigneur sculpte ce moment qui montre grâce à plusieurs aspects qu il s’agit là d’une œuvre romantique. Ces aspects sont : -La construction pyramidale qui caractérise l’esthétique romantique. -Sur le visage de Roland on peut apercevoir toute sa fureur grâce à des effets de formes présents sur son visage (des rides sur les yeux, la mâchoire etc...). -Les muscles de Roland sont exagérés et montrent donc toute la puissance de Roland malgré les liens qui m’entravent (ses muscles sont tendus lorsqu’il se débat). En conclusion : tous ces aspects et caractéristiques du personnage montrent bien que c’est une œuvre romantique. (Saji) |
Sources pour les Peintres : Le Musée du Monde et l'encyclopédie de l'Art (édition livre de poche)
Date de création :14/12/2008 @ 16:27 Dernière modification :13/01/2009 @ 10:04 Page lue 912 fois
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 Chapitre liminaire
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